Los ultimos dias in Costa Rica !
Avant de commencer ce post, d'abord merci pour vos messages et commentaires. Je n'ai pas répondu à tous mais bien évidemment, je suis ravie de les recevoir. allez-y, come on people !
(et pour Karine, "que barbaridad" ici veut dire exactement l'inverse, que c'est un peu la cata, donc je vais éviter!)
The suite...On décolle le vendredi pour le volcan Arenal en longeant le lac artificiel d'Arenal, mondialement réputé (si si!) pour la planche à voile et le kite surf du fait des vents violents. C'est très sympa et de plus en plus de monde s'y installe.
Avant toute chose, un petit café traditionnel pour commencer la journée
(dans ce qui ressemble à une chaussette) mais c'est l'un des meilleurs cafés que j'ai gouté ici !
La marque préférée des gens d'ici est le café « 1820 », très bon.
On peut apercevoir d'ailleurs à droite ma nouvelle voiture de loc (un Terios) qui se revèlera être un vrai tout-terrain d'ailleurs.
On est accompagné d'un coati pas vraiment sauvage, appelé Bruce (sic!).
On arrive au volcan Arenal,un des rares volcans en activité où on pouvait admirer les éruptions de jour et de nuit. Ca fait un an maintenant qu'il s'est calmé (dommagec'est tellement rare de pouvoir voir facilement un volcan en activité !) et ils ne savent pas si c'est pour une longue période ou non. La dernière grande éruption date de 1968 et a fait quelques 80 morts dans l'ancien village d'Arenal.
A défaut de lave,je profite du parc et de sa faune et flore toujours aussi diversifiée et superbe, ainsi que des connaissances de mon super guide personnel Jorge :
- des oiseaux d'un bleu etincelant (le second est un guit guit saî que je trouve particulièrement magnifique) :
- des fleurs et orchidées sauvages, des grandes, des microscopiques, des jaunes, des blanches en forme de chaussures bref le paradis des jardiniers. Petit florilège :
- des feuilles appelées « la main de Jesus », comme si Jésus avait déposé ses doigts ensanglantées sur les dos de ces feuilles...
Des plantes qui pousent sur les arbres et ont crée leur propre eco-système interne sans se servir de l'arbre sur lequel elles poussent (elles récupèrent l'eau et les feuilles qui créent un terreau fertile, et cela permet notamment aux guit guit saï de s'y réfugier).
Info fourmis : ...ah oui, il y plusieurs sortes de fourmis ici les petites qu'on trouve tranquillement dans le sucre s'il est laissé à l'extérieur (miam miam les vitamines), le fourmis qui piquent (pire que les moustiques sales betes), et les fourmis qu'on peut voir sur la photo. J'adore comment elles sont organisées : les grandes portent des bout de feuilles qui vont créer dans la fourmilière un champignon particulier pour nourrir l'ensemble des troupes. Sur les bouts de feuilles, on peut voir des mimi-fourmis accrochées. Non ,elles ne sont pas en train de faire du stop mais ce sont de véritables responsable qualité (petite pensée pour Anne ma sœur Anne et ses problèmes de qualité...) qui s'assurent que c'est le bon champignon. Si ce n'est pas le cas, les fourmis doivent laisser la feuille et en chercher une autre. Du coup, quand on voit un tas de mimi-feuilles par terre, on sait qu'elles ont fait n'importe quoi !
On passe la fin de journée dans les eaux thermales de Las Laureles, endroit pas cher et familial où on se délasse dans les piscines d'eaux chaudes de jour et de nuit. Pas mal non plus dans le genre détente après une bonne ballade !
On rentre à Bijagua ou nous attend, ben la pluie !
Du coup, c est repos le samedi et le lendemain je repars en solo à Cano Negro dans le Nord du pays près de la frontière avec le Nicaragua.. On est vraiment à la campagne ici, et il me faut bien 1h pour faire 26 km sur la piste de terre et de cailloux. Cano Negro est une zone marécageuse avec rivière et lac, très réputée pour être un lieu d'observation d'oiseaux migrateurs et des caymans (plus petits et peinards que les crocodiles).
Comme Jorge connait bien le guide, j'ai eu droit à une session à tarif réduit en bateau pour moi toute seule ! (c'est la saison basse et ca repart en janvier pour l'arrivée des oiseaux en provenance d'Amérique du nord).
Il pleuviote un peu mais je profite de cette petite ballade motorisée pour observer des hérons, des oiseaux, des caïmans (bien plus tranquilles que les croco) et assister à la période de reproduction des cormorans dans cet arbre, une vraie ménagerie tellement leurs bruits ressemblent à ceux des cochons, ,ce qui fait qd même bizarre dans une forêt tropicale.
Lundi, ben il pleut ! mais on arrive quand même à sortir et à voir des paresseux enfin de près. (comme c'est mimi, un ch'ti paresseux qui mange!).
Et j'arrive aussi à faire une sortie cheval, telle une gaucho argentine avec la selle en cuir bien abimée et qui me fait des bleus mémorables ! (petite pensée pour Carine qui m'a vu tomber de cheval la dernière fois). Mais je suis contente, je retrouve les sensations et on galope gaiement sur les chemins sous la pluie, tout en attrapant des oranges sur les arbres. Un vrai retour à la nature !
Dernière sortie et dernière Imperial « michalado » au bar La Torment en ecoutant du gros son (rage, System of a down et Rammstein, si si!).
Et pour la dernière journée, je me fais une petite session détente aux eaux thermales du volcan Miravalles. C'est complètement différent des eaux thermales d'Arenal, ici il y a un sauna naturel, un bain de boue, des piscines d'eau chaudes et même un tobogan. Mais attention, pas du genre classique. D'abord, tu t'entoures d'une bouée autour des epaules. Ensuite, on remplit un grand reservoir d'eau dont on ouvre les vannes et zou, tu es literalement propulsée par l'eau dans ton dos jusqu'en bas, trop fun !
Ah oui, les filles, nous avons la réputation d'être très « libérées » et donc de se dénuder totalement dans le sauna. Comme en plus les ticos (habitantd du Costa Rica) sont assez dragueurs, je vous raconte pas...
Je termine ma dernière journée dans un bain d'eau chaude à profiter de la superbe vue sur le volcan Miravalles. Je ressors complètement shootée et détendue...
Et enfin, de retour par le chemin le plus roots que j'ai pris en 4x4 (31 km en plus d'1h20 heure de chemin caillouteux, traversée de rivière et j'en passe, merci le Terios), on admire un coucher de soleil digne des plus beaux parcs d'Afrique...
A défaut de parcourir le pays de long en large, j'ai préféré passer du temps avec les gens dans le coin. Pour ceux qui connaissent, non, pas de Manuel Antonio, de Corcovado, de Poas, de côté Caraibes...Dommage, je vais être obligée de revenir !
Je passe la dernière soirée avec la famille d'Emilce, on mange le désormais fameux gateau 'ananas-coco', le petit-dej a faire des crêpes au nutella, et les derniers adieux...
Je repars pour de nouveaux horizons, avec un peu de mon coeur ici, étant en peu de temps devenue la « hija » de Emilce et la « hermanilla » des Ticos...